dimanche 14 octobre 2007

Séance 8 - Octobre 2006 : "Débat sur la société"

Résumé
Il semblerait que l’économie espagnole repose en grande partie sur la famille et empêche la mobilité professionnelle (on reste près des grands-parents qui s’occupent des petits). La France quant à elle traverse une crise : où est passé le français moyen qui aspire à une vie meilleure que celle de ses parents ?

L’emploi, la politique et la famille en Espagne
En Espagne, l’emploi est différent de la France : les contrats sont plus souples, l’employé est moins protégé. Les stages par exemple ne sont pas payés [en France non plus depuis les années 90 ou très rarement], il n’y a pas d’assurance chômage [pour tout le monde ou seulement pour les stagiaires ?].
Les jeunes se ressemblent-ils ? Les avis divergent : certains pensent que oui et d’autres nuancent. En Espagne, les enfants restent plus longtemps chez les parents, ils acceptent la société, ne se révoltent pas. Les jeunes Français descendent plus facilement dans la rue pour défendre leurs droits (cf. Les manifestations anti-CPE de 2006).
Causes et conséquences de rester chez les parents : les loyers sont chers, les gens veulent tout le confort (voiture, voyage, etc.) et la politique n’aide pas les jeunes [les salaires sont faibles –1000 euros est considéré comme un bon salaire, il n’y a pas de protection de l’emploi ni de salaire minimum ?]. C’est la famille qui supporte les carences sociales : « La société espagnole continue à s’appuyer sur la famille ». Ce sont par exemple les grands-parents qui s’occupent des enfants, on les appelle les « mamie-esclaves » ! Sinon, les horaires [scolaires ?] ne correspondent pas à ceux des parents qui travaillent, cela empêche d’avoir des enfants.
[La protection sociale et les gardes d’enfants sont en effet bien développés en France. Les femmes peuvent plus facilement travailler et avoir des enfants sans compter sur la famille].
Il est possible que les choses changent car de nombreuses personnes partent à l’étranger sans les parents pour les aider.
Il y a en effet un retard global à l’aide sociale : les allocations familiales n’existent presque pas et personne ne réclame. On dirait que les idéologies sont tombées sans qu’il y ait substitution d’autre chose. Il n’y a par exemple plus de morale sexuelle.
En 68, il y a eu un « mai » à l’université espagnole : les étudiants sont passés d’un extrême à l’autre, du respect presque sacré du professeur au tutoiement et au manque de respect.

L’université, la France et la Belgique
« L’esprit universitaire est mort : les gens vont en classe mais n’ont aucune relation entre eux. La vie culturelle est morte ». A qui la faute ? Aux professeurs, à la famille entière ?
[voir par exemple le campus universitaire de Gijon : l’université laboral aurait-elle pu rassembler les étudiants sur un campus ? D’où viennent les étudiants ? Où se logent-ils ? S’ils viennent de Gijon, un campus ne serait pas utilisé…].
Attention, les professeurs ont de multiples charges en dehors de l’enseignement : publications, administration. L’unification de Boulogne 2007 aligne toutes les universités européennes sur le même modèle [vérifier si j’ai bien compris ?!].
A Louvain la Neuve (Belgique) par exemple, il y a un grand dynamisme étudiant : un quart a une charge pendant ses études. Autre exemple, à l’Université de Montréal, pendant les études secondaires, il y a une formation à la sexualité, la vie conjugale et parentale.
La France quant à elle vit une grande crise : après une montée des classes moyennes dans les années 60-80, on assiste à une baisse. Ce serait l’élément central des malaises actuels : une désillusion. L’élite va dans les grandes écoles, l’université gonfle sans offrir de débouchés. Les classes sociales se rigidifient.
En Belgique, la société est coupée en deux : d’un côté les Flamands d’origine barbare (patrie germanique) et les Wallons francophones d’origine romaine. Au XIXème siècle, le sud, avec Liège en tête, se développe. L’école française prend le dessus et les instituteurs issus des classes modestes flamandes sont bloqués, ils ne peuvent pas passer dans les classes sociales supérieures. Les Wallons eux passent facilement. Il y a un sentiment d’injustice qui se développe.Au XXème, c’est la Flandre qui est en ascension et la Wallonie en descente à cause de la fermeture des mines. On est obligé de fixer la frontière linguistique.

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