lundi 19 janvier 2009

Condé 30 (sept. 2008) : Traité de l'efficacité, entre l'Occident et l'Orient...

Présentation du livre de François Jullien (1996) par B.
1 - D'après un séminaire de présentation en présence de l'auteur en novembre 1997
L'auteur a écrit un livre : "Le traité de l'efficacité" qui présente les caractéristiques chinoises en se basant sur les écrits philosophiques et stratégiques chinois pour interroger les partis pris de notre raison occidentale en se basant également sur les écrits philosophiques, en particulier Aristote.
Ce dernier "pense" la praxis (au sens de la conduite) dans le décalage entre la pratique et la théorie. L'efficacité se définit en deux étapes : (1) la conception, le plan sont les formes idéales posées comme but, et (2) un effort de volonté pour rentrer la réalité dans le modèle. Aristote n'oublie pas la prudence (phronesis) et l'intelligence pratique (mètis) mais ne les théorise pas, de même qu'aucun philosophe par la suite.
On retrouve ces notions dans un livre de Detienne & Vernant (Mètis ou les ruses de l'intelligence, 1974) se basant sur les mythes et non pas sur les théories.
En Chine, c'est le contraire : l'efficacité se définit comme la détection de ce qui peut être mobilisé, c'est-à-dire le potentiel inscrit dans une situation. Il n'y a donc pas comme en Europe cette double notion de "moyens/fins" et "actions/occasions".
François Jullien étudie en parallèle cette absence de questions chez les chinois et le fait qu'elles semblent indispensables à la pensée européenne. Pour les chinois, tout n'est que processus pensé sous forme "conditions/conséquences" : il faut aménager les conditions en amont pour que les effets découlent naturellement et indirectement/ En d'autres termes, ne pas forcer les faits, ce qui revient à "biner autour des pousses au lieu de tirer sur les brins d'herbes". En occident, c'est le thème de l'action que l'on retrouve dans l'épopée (action héroïque) et le théatre (le drame). La philosophie chinoise est au contraire celle du "non-agir" en vue de l'efficacité, ce qui revient à limiter les efforts et les résistances pour éviter les risques.
Si en occident il existe toujours quelque chose qui échappe à l'entendement (Dieu, le hasard, le destin), ce n'est pas le cas pour les chinois car il suffit que les conditions soient réunies pour que les conséquences découlent. Le sage n'agit pas, il transforme. La transformation est globale, dans la durée, ne se démarque pas, on n'en voit que les effets ; contrairement à l'action qui est locale, assignée à un sujet, spectaculaire et de court terme.
Le plein régime de l'efficacité c'est de ne pas forcer, de savoir faire basculer l'ennemi de son côté (et non pas le détruire) : "Les troupes victorieuses sont celles qui ont gagné avant d'engager le combat" (il ne s'agit pas d'attendre le moment du combat, tout est dans la préparation, contrairement à la conception grecque du "Kairos", l'occasion, le moment juste et décisif).
Le sage chinois est celui qui voit le danger avant qu'il ne se manifeste, c'est une philosophie de l'anticipation et non de la projection, il faut alors savoir profiter d'une tendance inscrite dans une situation pour intervenir. Par exemple, le terme "porteur" est central en Chine alors qu'il est inexistant en occident : si rien n'est porteur, le chinois se met sur la touche, et attend un facteur favorable pour intervenir, ce qui arrivera forcément puisque tout est transformation. Les penseurs en stratégie occidentale (Machiavel, Clausewitz) ne pensent pas à l'efficacité mais au sujet, à la gloire, au plaisir, au prince. Pour le chinois, il y a disparition de la notion de risque, d'audace, de plaisir. Le prince éclairé se fond dans la situation, se sert de l'immanence. "L'idéal de l'efficacité c'est la facilité". Il n'y a plus de héros mais un art de gérer discrètement le cours des choses".

Suit un débat avec un directeur de recherche qui défend les couleurs de la gestion et de l'économie européenne : pour lui, la Chine n'est pas si dépaysante. L'Européen y retrouve ses actes de tous les jours. En revanche, il regrette qu'on n'y trouve pas de définition de l'efficacité, de typologies de l'action et de la stratégie, indispensables pour l'économiste. Il pense que la rationalité (pensée occidentale) peut penser l'interaction car l'occasion fait justement évoluer le plan, ce qui est une transformation.
Réponse de F. Jullien : la Chine ne modélise pas, elle reste "collée" au quotidien alors que la pensée occidentale à décollé, elle est donc moins familière.
Autre débat avec une professeur en Ressources Humaines en France et en Chine : elle a mieux compris les réactions des chinois à l'égard de son cours. Par exemple, le français dira "il faut convaincre un adversaire" alors que le chinois dira "il faut l'amener à faire ce que l'on souhaite" ; c'est l'opposition de la mobilisation de la force et de la circonstance (faire en sorte que).
Pour finir, Jullien dit ne pas faire l'apologie de la pensée chinoise mais souhaite ouvrir à... De la même manière que le chinois sait manipuler les conceptions occidentales depuis que la Chine est rentrée sur le marché mondial.


2 - Résumé du livre
Ce livre présente deux conceptions du monde qui se retrouvent dans l’usage du mot « porter » : « Se laisser porter par ».
Un facteur porteur indique une certaine indépendance dudit facteur de la volonté de celui qui énonce la proposition : par exemple, un chef d’entreprise dit que le marché est porteur. Ce marché existe, on peut y prendre appui ; il évolue sans que l’entreprise agisse forcément dessus (un certain potentiel est inscrit dans la situation), on peut repérer la situation pour qu’elle soit profitable (ce qui consiste à recueillir des fruits éventuellement différents de qu’on aura semé : plus riches…)


Efficacité grecque, efficacité chinoise
La conception grecque de l’efficacité consiste à édifier un modèle (une abstraction de formes idéales) projeté sur le monde, projet qu’il faut réaliser grâce à la volonté. « C’est la tradition du plan dressé d’avance et de l’héroïsme de l’action » (moyens-fin ou théorie-pratique).
L’efficacité entendue en Chine (source sur la guerre, le pouvoir et la parole entre le VI et le IV siècle av. JC) consiste à recueillir l’effet du déroulement d’une situation pour mieux réussir dans le monde : c’est la logique de l’implication (Jullien l’appelle « Stratégie).
Il s’agit d’opérer un décalage de pensée (déplacer par rapport à nos habitudes et ôter la cale – ou le cadre pour remettre la pensée en mouvement) :

- « faire la réalité » = Rationalité (délibération préalable) + hasard (donc attente du moment pour agir)
versus
- « laisser advenir la réalité » = creuser l’évidence (s’informer sur les autres ressources de la situation et les rapports de force) + mesurer la propension de la situation (jusqu’à ce que la transformation soit bénéfique).

Jullien remarque qu’il faudrait alors changer notre langue qui reflète nos partis pris théoriques.

Références : la guerre, la politique, la parole
On remarque également que les exemples sont pris dans :

1) la guerre : situation simple où il y a un ennemi à faire disparaître – soit en le détruisant, soit en l’enrôlant. L’important est soit l’action au « bon moment » (kairos, l’occasion qu’il faut prévoir), qui se voit et se prête au récit héroïque ; soit la continuité de la transformation (scruter la moindre fissure), qui dure (savoir attendre) et passe inaperçue, n’offre rien à raconter.
Plaisir du risque de l’aventure contre fadeur mais vertu (effectivité) du non-agir. Logique de la transcendance (« l’agir est empreint d’une certaine extériorité, qui l’oblige à s’imposer », p.120) versus logique de l’immanence (« réagir implique de coller à la situation (l’autre) »).

2) la politique : le despote chinois n’a plus à diriger, la contrainte devient naturelle ; la morale occidentale matérialisée dans la délibération sur l’action future.

3) La rhétorique
- Le temps : une perception différente.
Ex d’application : la prise de RV
Un chinois est ponctuel, ne remet pas un RV : la situation a changé mais le RV servira à autre chose. Un occidental annule un RV dès que le but a changé…
Quelque chose adviendra mais ce sera peut-être sans moi et on ne sait pas quand…
- Le vide et le plein :
Le vide permet à l’effet de s’exercer : remplir. « Le vide est le fond latent de toute chose » (et non pas le non-être métaphysique, p.133) [comme le désert est un réservoir de vie attendant la pluie]
Ex : le trop plein de règlements empêche l’évolution de la société à son gré.
« tandis que le plein est toujours limité, qu’on en voit déjà le bout, le vide est inépuisable »
- Penser l’interdépendance des contraires (le tracé est la trace) :
L’effect = processus de l’effet
La notion d’effect est plus riche que celle d’effet : c’est un avènement et non un résultat visé, c’est l’effet en cours, il est conséquence du processus (condition).
Il n’y a donc pas d’individualisation ni de volonté : « La pensée chinoise se refuse à la mise en valeur du sujet comme à son envers ascétique (le moi haïssable) » (p.218).
- Manipulation versus persuasion :
Manipuler c’est conduire l’autre par avance à adhérer : forcer l’autre à parler, à se dévoiler, à ne plus se contrôler, à se rendre transparent. C’est se conformer à l’autre pour le dominer, à l’image de l’eau.

3 - expérience de B. :
Je donne un cours à l’université où je fais référence à l’importance de tenir compte des différentes cultures. Le cours est basé sur des jeux de rôles de situations en entreprises. L’année dernière, je me suis trouvée trois fois avec des chinois qui venaient étudier en France (phénomène nouveau). L’un deux, jouait le rôle d'une personne qui est plutôt en retrait habituellement du reste de l’entreprise mais qui, dans la situation donnée, avait des informations très intéressantes sur un problème que ne réussissait pas à résoudre le reste de l’entreprise. Lorsqu’un français joue ce rôle, il ne peut pas s’empêcher de parler, de dire ce qu’il sait du problème. Mais, généralement, les autres ne l’écoutent pas car ce personnage est trop en décalage en général et on ne lui fait pas confiance. Le chinois n’a rien dit. A la fin du cours, je lui ai demandé pourquoi (peut-être ne parlait-il pas bien le français). Il m’a répondu : « La situation n’était pas porteuse ! »… Ce qui est exactement le résumé que l’on peut faire du livre de François Jullien sur les comportements de chinois et les explications qu’eux-mêmes en donnent.


4 - Débat
- Diriger discrètement le cours des choses, attendre la situation porteuse... Vient de la religion confucianiste. Ca reste encore, la pensée fondamentale de Mao Tse Toung et c’est pour ça qu’il a gagné. On le voit encore maintenant. La chine avance avec une croissance de 10%, les Etats-Unis demandent même de l’aide aux chinois. Les chinois ne se précipitent pas, les américains se précipitent. J’ai lu un livre écrit par le général Chassaing qui décrit comment Mao s’est imposé partout (contre Tchang kai check qui combattait toujours sous l’impulsion de l’amérique). Il fallait conquérir le nord, c’était long et difficile, Mao s’est retiré (la grande marche), il a laissé la partie occidentale en attendant. Il a finalement gagné la guerre par sa patience. Il était plus confusionniste que communiste. On n’est pas préparé nous à combattre avec les chinois si on parle de guerre économique…
- Il y a maintenant à l’est de la Chine (à Shangai) le capitalisme...
- Il faut avoir en tête la conception de l’individu présente en Grèce mais pas en Chine, ce qui explique la démocratie occidentale. La Chine croit dans la masse.


- Les européens comme héritiers des grecs : nous avons un projet et nous mettons toutes nos forces pour faire le projet. Les Chinois, ils laissent la chose faire en préparant les conditions. Je pense que le projet c’est nécessaire partout parce que laisser faire, laisser passer, c’est la conception libérale de l’économie. Pour faire les choses si importantes que fait la Chine, il faut un projet… La grande muraille a été un grand projet, un grand effort. Aujourd’hui, la Chine a lancé une fusée avec satellite, ce n’est pas possible aujourd’hui de laisser faire !
- Attention, préparer les conditions c’est aussi quelque chose. Mais c'est différent du modèle dans lequel doit se mouler la réalité.


- Mao avait un projet : pour détruire la féodalité (encore en 1959). Il a interdit la noyade des nouveaux nés qui étaient une pratique courante quand on n’avait pas les moyens de subsister. On vendait les filles comme esclaves. La population grandissait tant qu’il a interdit le mariage très tôt et obligé l’enfant unique. Mao était un héros, les chinois l’ont porté comme un dieu. Son portrait est encore partout. Personne n’ose le critiquer, c’était un vrai dictateur. Il a enlevé la terre aux seigneurs pour la donner à ceux qui la cultivaient.


- Je suis d’accord que l’individu ne compte pas en Chine. Pour nous, c’est très compliqué. C’est tellement inconnu pour nous, surtout nous Espagnols. On n’a aucun vol pour l’orient. Ailleurs en Europe, ils ont commencé à apprendre mais nous on est ignorant. On voit ce qu’ils sont capables de faire avec les J.O.


- On a aussi redécouvert que les gens étaient persécutés sous Mao, les livres étaient emmurés dans la maison. Confucius, c’est peut-être une petite partie de la Chine… C’est un livre qui est largement vendu en Europe… Il parait que le statut de la femme était très important (XVème au XVIIIème)…

- Pour les basques, l’individu non plus n’existe pas.

- J'ai lu beaucoup sur la philosophie et pas sur les questions du marché. A propos du plan, il reste principal et on l'adapte aux circonstances (et non "on adapte les circonstances"!).

- Je voudrais mettre en relief l’opposition entre l’orient et l’occident qui est l’individu et la masse. Combien de gens on a employé pour construire la grande muraille ? On a réussi à draguer les fleuves… La grande force en Chine, on pense à la famille, au clan et à la masse. J’ai entendu qu’il y a beaucoup d’engins agricoles qui sont tirés par des hommes : on dit que c’est l’animal le moins cher, le plus efficace et le plus intelligent. La Chine était beaucoup plus avancée que nous au Moyen-âge (l’imprimerie, la boussole, …). Je crois que les chinois ont cet orgueil qui leur donne l’envie de lancer des fusées. Attaques ou cohésion ? Mao a choisi de faire la cohésion mais il n’a pas été doux.


- Il faut distinguer les gens qui habitent dans une grande ville et qui ont un contact avec les occidentaux et ceux qui vivent dans les villages et qui continuent peut-être à vivre la féodalité. Ils ont l’occasion de s’intégrer au monde moderne quand ils ont des enfants qui vont à la ville. Ils ont une philosophie de l’acceptation car ils n’ont pas le choix et ils arrivent mieux. Je n’ai pas de connaissance de la Chine sauf à travers les films. On voit la vie de la grand-mère qui est seule dans le village et qui va chercher son petit enfant de la ville qui joue au jeu video. C’est deux Chine différentes.


- A propos du laisser faire : il ne s’agit de fuir si la situation n’est pas porteuse mais d’attendre… ce n’est pas le libéralisme économique ni le « j’m’en foutisme ».


- J’ai lu beaucoup Mao. Il disait qu’il a choisi le communisme car c’était le seul moyen de se développer à cette époque. Mais pour l’avenir il ne pouvait pas prévoir. Il pensait que ça pouvait aller vers le capitalisme. L’important c’était de faire avancer la Chine et d'en finir les deux problèmes fondamentaux : manger (plus de famine depuis les années 60 ; l’Inde n’a pas réussi à le faire) et sortir de la féodalité décentralisée et chaotique : il a centralisé et mis en place des impôts, des plans de développement et une monnaie. Il a mis en place un système pré-capitaliste. Sur le statut de la femme : il donnait des recommandations pour que la femme ne soit pas battue et qu’elle ne porte pas les chaussures qui rétrécissent les pieds (le statut de la femme s’était dégradée après le XVIIème).


- Je me rappelle du film « la petite couturière » (Balzac et la couturière) : ça se passe dans un petit village isolée. Il y a deux persécutées qui ont été envoyées dans la montagne. On nous met dans des talons de 12 cm c’est comme les chaussures de fer… C’est vrai que l’esclavage continue. Je connais quelqu’un qui va régulièrement là-bas et toutes les deux heures, ils ont une minute de repos. On a l’expérience ici : ce sont des commerçants, ils travaillent tous les jours et dorment sur leur lieux de travail.


- Les chinois ont été déchirés du reste du monde par le désert de Gobi. C’est un désert épouvantable. Je pense que la muraille, il l’ont faite pour (les mandarins) empêcher les idées de rentrer et les gens de sortir…


- Il y a une légende noire sur les chinois en Espagne. J’ai entendu que les chinois venaient ici et on ne voit les morts, ils se mangent ou quoi ? ils ne meurent pas ? j’ai un ami à Madrid qui connaît beaucoup les chinois qui viennent en Espagne : tous les chinois qui sont ici appartiennent à une partie de la Chine. Ils restent ici pendant un temps et ils repartent, c’est pour ça qu’ils sont jeunes ! Ils veulent être enterré chez eux.


- Mon ancien élève était chinois et sa mère a été enterré ici ; il est guardia civil ici ! c’est le premier faire part de mort chinois.


Condé 29 (juillet 2008) : nos p'tits plats de fin de saison

V. nous a fait des sandwichs à la salade : « J’ai fait les sandwichs parce que M. me l’a demandé. Quand ma mère les faisait, on retirait la croûte. Je mets un torchon humide pour qu’ils restent bien mous… »
T. nous a préparé l'empanada à la béchamelle : « parce que V. me les a demandé ! J’en ai mangé la première fois chez C. T. C’était Maria qui les avait faits. Maintenant Maria travaille chez V. et elle dit qu’elle ne sait pas les faire ! »
Mi. nous a apporté des tortillas à tous les goûts avec du vin italien Lambrusco : « Le vin m’a été offert. Il est frais mais comme il fait chaud, il n’est plus aussi chaud que quand je l’ai sorti du frigidaire chez moi ! Les tortillas sont au chorizo, au poivron, aux champignons et à la pomme de terre. Je les ai acheté chez Crol. Crol, c’est une manière d’écrire crawl car les enfants de l’ancien propriétaire nageaient ! »
M et des gâteaux pâtissiers avec du Rioja : « Quand j’avais 15 ans, je suis allée avec un groupe à une cave à vin à Malaga, pour goûter. J’ai goûté tous les vins, les autres aussi. Quand on est sorti, en plein soleil, on a tous vomi ! C’était ma première expérience avec l’alcool ».
F. rapporte aussi du Rioja : « Je reste française car c’est comme cela que j’ai trouvé du travail. Le vin m’a été offert il y a 15 jours par un ami architecte à qui on a prêté notre voiture pour aller retrouver ses anciens camarades d’études (il y a 60 ans) et les promener autour de ses créations (la casa del mar, la caseta n°12, l’école d’ingénieur) ».
B. &N. nous font goûter au gâteau minute (au chocolat) avec une salade de fruits frais (melons, pommes, poires, clémentines, menthe, pêche, kiwi) : « Le gâteau minute prend environ 10 min. pour être fait et cuit ! C’est une recette française pour femme toujours en retard comme moi… On dirait qu’il a du succès… Disons qu’il est plutôt gras et sucré mais la recette est secrète ! »
M.J. nous fait profiter des moscovitas : « Les meilleurs sont ceux de Playa ! »

Bilbliographie
Nicolas Sartorius, Alberto Sabio (2007), “El final de la dictatura: los meses que cambiaron la historia de España (noviembre 1975-junio 1977)”, Madrid, Ed. Temas de Hoy