dimanche 14 octobre 2007

Séance 18 - Juillet 2007 : "Le moment de partager un repas"

Réaction à la lecture des Condé par un connaisseur de l'honneur...
En lisant ces notes sur la partie « honneur », Philippe a vu l’espagnol comme « réagissant, direct, rapide, physique » contrairement au français qui tergiverse plus.

Débat
- Ce qu’on a dit n’est pas forcément représentatif de l’Espagne. On a parlé de l’honneur à l’époque de Calderon par exemple et depuis ça a changé.
- On est plus brutal quand on parle une langue étrangère. On refoule moins car on maîtrise moins.
[Rappel : on parle français au Condé et beaucoup de participants sont Espagnols]
- On s’autorise à dire des choses dans une langue étrangère qu’on n’oserait pas dire dans notre langue. On ne s’entend pas et c’est comme si une barrière tombait. En plus en français on a un vocabulaire très riche et très nuancé (sauf le verbe aimer).
Vaste débat car tout le monde n’est pas d’accord…
- On a un vocabulaire beaucoup plus étendu en espagnol !
- Ce peut être aussi la facilité d’élocution (c’est vrai par exemple en Amérique du Sud où ils n’ont pas réduit le vocabulaire et ont gardé la richesse de l’espagnol) ; ce peut être la qualité du dictionnaire ;
- On a voulu tout simplifier en Espagne : c’était très proche de la France. On a dit « nous nous sommes le peuple ». A l’époque de Adolfo Suarez, un ministre disait « Coño, etc.) car c’était démodé d’être poli car on sortait de la dictature. En France on a maintenu la distance entre les institutions et le peuple.
- On dit d’ailleurs que les français sont pédants ; et en Espagne, si tu utilises un mot un peu sophistiqué on te traite de « cursi » (cucul), « redicha », « pedante »...
« Pija » : bon chic bon genre…
Bobo en France
Progre : quelqu’un d’engagé qui allait à la fin du …


Manger - partager
Caprice des dieux :
« Quand je vais en France et que je veux acheter du caprice des dieux, on me dit, non, n’achete pas ça, c’est pour les étrangers ! Mais moi j’aime ça ! »
« En France, c’est le fromage au lait cru qu’on aime »

Et là j’ai arrêté de prendre des notes…
En revanche, depuis j’ai noté quelques remarques de la part d’un homme d’entreprise espagnol qui m’ont intriguées et que je soumets à vos commentaires :
- En Espagne, la tradition de formation est française mais les affaires se font sur le mode anglais, américain. Ce qui donne un mélange d’analytique (serait le mode français de parler, de fonctionner) et de « ir al punto », « direct au but » (qui est le mode de fonctionner des anglo-saxons).
- Les français font des discours plus longs, ils savent parler avec une structure plus fluide. L’Espagnol n’ose pas poser de questions (dans le cadre d’une réunion professionnelle), il a moins de facilités pour argumenter…

Un autre me dit qu'en Espagne, c'est impossible d'écrire de façon concise...

Un autre encore me dit qu’en Espagne, on travaille pour la famille (et non pas pour le bien commun public)…

Qu’en pensez-vous ?


Une recette bilingue !
J’ai trouvé une recette sur un produit vendu en Espagne : « El petit Chébra ». Ou plutôt, il y a deux recettes, une en français et l’autre en espagnol. Il ne s’agit pas de traduction littérale mais d’adaptation culturelle, voilà qui est intéressant ! Je vous laisse juges :
1) En français : « Disposer un petit chèvre doux sur une tranche de pain. Arrosez avec une goutte d’huile. Poivrez légèrement. Enfournez votre toast sous le grill. Laissez fondre 3 à 4 minutes et dorer légèrement. Servez aussitôt sur un lit de salade assaisonnée ».
2) En espagnol : « Rebozar los quesitos con pan rallado. Poner un poco de aceite en una sarten y freir/dorar 3-4 minutos. Servir con una ensalada”.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Petit commentaitre au passage de ma première entrée dans le blog:
je ne m´attendait pas à ce que la chose soit implifiée encore d´avantage - je veux dire les commentaires de chaque Condé.

Est-ce que ce n´était pas pour les commentaires inter-condé (entre chaque condé)?.

Franchement je ne vois pas l´interêt dans cette exercice, à moin que-l-on ne doit pas redefinir l´idée qu´on tient du social.

Anonyme a dit…

Au Condé quelquefois on ne peut pas exprimer les opinions parce qu'on n'a pas le temps quand l'assistence est très grande.Je crois que, dans notre liberté, on peut "parler", à travers le blog, de n'importe quel thème, que ce soit du Condé ou pas.Tout compte fait,les commentaires ne sont pas obligatoires.

Anonyme a dit…

Le blog et ses commentaires font suite à une demande : celle de pouvoir s'exprimer même quand le temps manque.
Un commentaire est d'abord une suite à ce tout petit compte rendu. La parole est ouverte, non ?

BEMB a dit…

Le plus intéressant est de faire des commentaires sur le contenu !!